So here we are on an island in the sea
Near the coast of Africa
And when it’s right—Lamu nights,
They can be so inviting
Heaven here on earth

Ne plus jamais repartir… L’île de Lamu restera pour moi le plus bel endroit du monde, ignoré du temps qui passe et des atrocités que commettent nos civilisations. Une sorte d’idéal (sûrement très idéalisé avec le recul, en plus) où règnent la paix entre les religions, l’hospitalité et la convivialité envers l’autre, et une sorte de bien-être, partout sur cette petite île. Voilà ce qu’on peut en dire, en une vingtaine d’images:

1. 1. Patrimoine mondial de l’humanité, l’île de Lamu est au nord des côtes kényanes, près de la Somalie. Abritant la ville même de Lamu, l’une des plus vieilles villes du Kenya, ainsi que quelques plus petites villes (Shela), l’île ressemble… à un paradis terrestre.

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Twinkle, twinkle, little star
How I wonder what you are
Up above the world so high
Like a diamond in the sky

Des images tristes, des images heureuses; des images seules, des images amoureuses. Des fragments d’un printemps passé à redécouvrir un Paris qui renferme encore bien des charmes.

1. 1. Dans le calme de Fontainebleau, mai 2011

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« J’avais trop aimé pour être encore capable de vivre de moi-même… » A l’occasion du concours Renaissance organisé par le Bureau des Arts, j’ai réalisé une série de trois portraits, en forme de récit. L’histoire de la renaissance d’une femme, l’histoire d’un clair de femme. Des mots sont projetés sur un corps, en noir et blanc…

J’avais trop aimé pour être encore capable de vivre de moi-même… ces mots, que te prête Romain Gary, s’impriment sur ma peau. Une vieille histoire, de celles mille fois vécues, et pourtant.

Je m’apprête à partir pour toujours — mais si nous sommes mortels, ce que nous avons vécu ne l’est pas. La mort ne gagnera pas plus que ce qu’elle ne me prend : je resterai femme.

Là, oui, là, nous donnerons une chance à l’impossible, je te serai une autre femme. Dans le ciel, il y a clair de femme : cette nuit sera celle de ma renaissance.

« Bleue, bleue, notre enfance fut un paradis : on s’en aperçoit bien trop tard aujourd’hui » chantait Charles Trénet il y a un demi-siècle… Pour illustrer ces jolies paroles, des images simples et humbles d’une petite balade le long du Canal Saint-Martin et vers l’Hôpital Saint-Louis. Je ne sais pas si notre enfance fut un paradis bleu, mais Paris en hiver peut parfois y ressembler !

1. 1. Enfant, le long du Canal Saint-Martin, décembre 2010

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Des photos de Paris, de jour cette fois-ci, dans la continuité de mon dernier billet. Ici, il s'agit de partir à la recherche de l'« instant » qui a guidé toute la vie et toute l'oeuvre de Henri Cartier-Bresson. Pour le néophyte que je suis, c'est surtout la recherche d'un bref regard, d'un geste fugitif, d'une éphémère symétrie. Fruits de cette recherche, des photos simples, un peu naïves. Des instantanés parisiens, en quelque sorte.

1. 1. Fotografi, Saint-Germain des Prés, novembre 2010.

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