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#59 | « Sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur »

Des photos de Paris, de jour cette fois-ci, dans la continuité de mon dernier billet. Ici, il s'agit de partir à la recherche de l'« instant » qui a guidé toute la vie et toute l'oeuvre de Henri Cartier-Bresson. Pour le néophyte que je suis, c'est surtout la recherche d'un bref regard, d'un geste fugitif, d'une éphémère symétrie. Fruits de cette recherche, des photos simples, un peu naïves. Des instantanés parisiens, en quelque sorte.

  1. 1. Fotografi, Saint-Germain des Prés, novembre 2010.

Instantanés parisiens

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#60 | L'amour tout court

Paris, au crépuscule, Paris la nuit. Joli thème, pour faire revenir ce site à la vie. La tombée de la nuit... ou le moment où l'on oublie un petit peu ce qui nous entoure, où l'on se retrouve seul, avec soi ou avec l'autre - et donc le paradis de la photo volée. Ici, photographier, c'est un peu rendre la nuit plus claire, et sa beauté moins sombre pour tous.

  1. 1. La nostalgique du Pont des Arts, novembre 2010.

Instantanés parisiens

Une dizaine d'autres images dans la suite.

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#56 | Instants de vie... argentiques

Leur bruit mécanique, leurs mécanismes anachroniques, leur utilisation compliquée... Oh, le charme des vieux appareils photo. Il y a quelques mois, j'ai investi pour quelques dizaines de dollars dans un appareil photo moyen format argentique vieux de 40 ans. Parfois, pour nourrir sa créativité, le plus intéressant est de se donner une nouvelle série de contraintes, afin d'oublier ses automatismes et à s'obliger à mieux penser chaque image... Voici le résultat de trois mois de photographie argentique, de Big Sur (Californie) aux petits villages du sud de la France: dites-moi si vous êtes aussi sous le charme de ces images si spéciales...

  • 1. Une image volée, entre des pivoines et des roses (vers République, Paris)

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#57 | Natures mortes... argentiques

Dans la continuité du dernier billet sur les portraits en argentiques, voici quelques "natures mortes". Si le portrait comporte toujours une part de chance ou d'inattendu — voire d'inespéré —, le paysage semble reposer plus complétement sur le coup d'oeil, la réalisation et la technique. Pour cette raison, ça me semble aussi beaucoup (beaucoup) plus dur. Moins vivante, moins spontanée, la "nature morte" est un vrai défi... Encore une fois, on fait un petit tour du monde, des plages de Californie (sexy) aux forêts d'Ardèche (moins sexy)... J'ai hâte de lire vos commentaires.

  • 1. Une perspective que j'aime beaucoup, près de Bordeaux (Bordeaux, France)

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#54 | « In every walk with nature, one receives far more than he seeks » (Muir) - dernières images d'Amérique.

L’une des plus belles choses sur la côte ouest des Etats-Unis reste la multitude de parcs nationaux, de Yosemite à Zion en passant par Grand Canyon… Et je trouve qu’après avoir montré les beaux panoramas à New York, les rues désertes de Los Angeles, les grands déserts infinis, ou encore les petits trésors paradisiaques qui se cachent en Californie, il serait injuste de finir sans montrer les paysages si particuliers d’un des parcs nationaux les plus fantastiques de la Californie. Ici, donc, quelques images d’un parc un peu spécial: le Sequoia National Park, où l’on se trouve enfermé dans une gigantesque forêt, qui ne semble avoir ni sommet ni fin. Une dernière balade en Californie — j’espère que ça vous plaira.

  1. 1. Ici, le sequoia est roi, la forêt en regorge et certains dépassent les 80 mètres de haut (soit 30 mètres de plus que l’arc de triomphe)

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Une dizaine d’images dans la suite…

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#53 | Un petit bout de paradis

Les couleurs reviennent, grâce à Margaux. Une séance photo un peu personnelle où s’entremêlent portraits rapprochés et portraits en pied, dans un décor de cinéma. Coïncidence, cette séance arrive un an après celle du jardin du Musée Rodin (séance la plus vue de photogenique.fr!). On est à la fois très loin et très proche du Musée Rodin, puisque ces photos ont été prises dans un autre petit bout de paradis, mais de l’autre côté de la planète, le Relaxation Garden d’Encinitas, juste au nord de San Diego. J’espère que ces quelques photos vous plairont, les portraits commençaient à me manquer!

  1. 1. Encore une fois, ambiance cinématographique et fantastique: jeune fille perdue dans les bois…

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Plus de photos dans la suite… Peu de légendes/commentaires sur cette séance, on est quand même dans un jardin fait pour la méditation. Ouvrez les yeux et profitez :)

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#52 | Triste printemps, dans le monde perdu

Promis, c’est la dernière séance en noir et blanc de l’année. Le noir et blanc, ça peut sembler beaucoup trop déprimant, mais ça peut aussi en dire beaucoup sur des sentiments. La mélancolie, souvent, mais pas seulement: la sérénité, aussi, comme dans les paysage d’Ansel Adams. Et puis le bonheur et la joie de vivre, comme dans chaque image d’Henri Cartier-Bresson. Et puis à travers cette séance, le noir et blanc a aussi le mérite de vous montrer d’une part qu’il fait parfois bien moche en Californie (mais si, ça vous rassure), et d’autre part que même quand il fait ce temps, la plage est magnifique et surprenante…

  1. 1. De ce côté, Black Beach…

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Une dizaine de clichés, dans la suite.

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#51 | New York City Landscapes

New York. Perfide New York. Non, pauvre New York. Tout le monde te reconnait, mais personne ne te connait. Tu sais te montrer, tu ne sais pas te donner. Difficile, très difficile, de sortir du cliché, de dépasser la première image de cette série, pour aller révéler l’âme d’une ville. On a écrit New York, on a photographié New York, on a chanté New York. Mais a-t-on vraiment dévoilé New York? Le temps de quelques photos, de quelques paysages, de quelques détails, de quelques scènes de vie, apportons une modeste petite touche personnelle, histoire de voir New York un petit peu… différemment?

  1. 1. New York, majestueuse, depuis le Sud de Brooklyn.

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Plus d’images dans la suite! Toutes ces images en noir et blanc sont disponibles à la vente, dans une belle monture argentée, au format 15x45! N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations, et dépêchez-vous avant que tout soit parti!

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#50 | La traversée du désert

Face au désert, vous n’êtes plus rien. Face à l’immensité, une impression d’infini, une impression qu’il y a finalement quelque chose, sur cette terre, qui nous dépasse, que l’on ne comprend pas, contre laquelle on ne peut rien faire. On est là, on pourrait être ailleurs. On est là, et finalement, on n’a aucune envie d’être ailleurs. C’est peut-être que ce vide a le fantastique talent de nous offrir ce que l’on recherche vraiment, ce que l’on veut profondément: soit un écho de nous-mêmes, pour nous aider à penser et prendre du recul, soit au contraire un repos de l’esprit devant l’immensité. Peu importe ce que vous cherchez, vous le trouverez en contemplant les plaines arides, à l’infini devant. C’est une chose qui ne se contrôle pas, mais qui s’empare de nous dans toute notre âme, une passion irrationnelle pour le désert, un attrait dénué de sens pour le vide, dans tout sa beauté, certes, mais aussi dans tout ce qu’il a d’épouvantable et d’hostile.

  1. 1. Une route déserte, qui s’étend au loin, sans fin. Elle va tout droit, elle ne réfléchit pas, elle est intraitable. Pas un seul bruit, si ce n’est le vent autour de nous…

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Le désert s’étend aussi dans la suite

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#49 | La fin du rêve américain

Los Angeles. Une première série. Des images noires. Sorti de Hollywood Blvd, sorti de Venice Beach, je m’en excuse, mais je n’ai su voir que la pauvreté, la précarité, le désert, la ségrégation, l’obscurité, le vide. Voilà ce qui m’a touché: le vide. Pourtant, nous sommes à quelques blocs des skyscrapers, ces symboles du rêve américain, et nous voilà plongés dans un monde nouveau: le monde réel. Chaque photographie est un mensonge, c’est évident: oui, j’aurais pu faire le même genre d’images à Paris, j’en suis sûr, et non, il n’y a pas que ça aux États-Unis, c’est évident. Mais voilà, ce sont mes impressions, c’est ce qui m’a touché, voire révolté. Contre tous les clichés, ma vision de Los Angeles.

  1. 1. Nous sommes encore dans la inner-city, à quelques minutes à pied du downtown… Mais un monde sépare ces quartiers.

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La suite…

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#48 | How deep is the ocean?

« Il y a des instants qui ont de la mémoire. L’éphémère
vit d’éclairs et je ne demande pas au bonheur une rente. »

« How deep is the ocean ? » : une question qui surprend; une question sans réponse, évidemment. Une question en forme d’énigme. Une métaphore, bien sûr. Comme ces images de Margaux; des images sombres, mystérieuses, qui surprennent l’esprit et l’imaginaire. Des images qui ont une âme, je crois, et c’est rare, dans mes photos. C’est l’histoire d’une fille, sur la plage, au crépuscule. Une fille, une sirène? Une plage, un rêve?

  1. 1. Une ambiance très spéciale: demoiselle en robe de soirée sur la plage au coucher du soleil…

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Je me transforme donc en Ulysse, une dernière fois: une vingtaine de clichés et un petit mot de remerciement et d’au-revoir dans la suite.

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#47 | La Session du Dimanche

Pour changer un petit peu de tous ces portraits de filles et garçons magnifiques (et éviter de vous en écœurer trop rapidement) je vous propose quelques instantanés d’un sport qui me tient vraiment à cœur, le roller. Voici une sélection d’images du dernier round de la Session du Dimanche, qui réunissait chaque dimanche de cet été les meilleurs riders parisiens pour une compétition sauvage de saut (détente sèche) très sympa et bon enfant, à Palais Royal!

  1. 1. Palais Royal, un spot magnifique pour le roller, un public de folie… (trick: sac à dos catch)

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Une bonne dizaine d’images dans la suite!

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